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Les enjeux de l’agro-élevage

L’élevage contribue au revenu de 60% des ménages malgaches. Sa place croissante est à noter, notamment pour l’élevage laitier et l’aviculture urbaine. L’apiculture et la sériciculture prennent également de l’importance dans certaines régions.
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L’élevage
L’élevage est un secteur vital pour l’économie du pays puisqu’il concerne plus 70% des ménages ruraux malgaches. Après le riz c’est la deuxième ressource d’origine agricole pour la population rurale mais il connait depuis plusieurs années de sérieuses difficultés en raison des épizooties qui sévissent périodiquement dans le pays et qui affectent fortement les filières animales. Les élevages, gérés de façon traditionnelle pour la plupart, y sont constitués de zébus, poulets de race locale et porcs. Par ses nombreuses fonctions, l’élevage constitue une activité clé : les bêtes représentent une épargne à court ou moyen terme, une source d’alimentation et une force de travail agricole. De plus, la possession de zébus est signe de richesse et confère un certain statut social à son propriétaire. L’Etat met l’accent sur la promotion de l’élevage de bovidé et l’amélioration de la race bovine pour obtenir des zébus de 500 à 600 Kg en trois ans.
La production laitière
La production laitière nationale s’élève en 2019 à 100 millions de litres, selon Madagascar Dairy Broad qui évalue à 90 000 le nombre de bovins de race laitière dans le pays. Or, les besoins en la matière seraient estimés à plus de 140 millions de litres par an. Plus de 80% de la production laitière de Madagascar est produite dans le « triangle laitier », situé au sud-ouest d’Antananarivo, essentiellement dans la région de Vakinankaratra dont la capitale est Antsirabe. Ainsi, l’Etat malgache va importer 1 000 vaches laitières afin de combler le manque en matière de production laitière dans le pays. Le ministère souhaite aider les agriculteurs et éleveurs des régions Vakinankaratra, Analamanga et Itasy.
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Le miel
Une unité de conditionnement du miel produit par 188 apiculteurs issus des 18 communes de la ville et de ses environs a vu le jour, résultant de la collaboration du programme « Fihariana », initié par le Président Andry Rajoelina avec les opérateurs économiques comme la société « Senteurs et saveurs de Madagascar (SSM) ». Ce projet offre un appui technique, ainsi que les financements nécessaires aux apiculteurs locaux pour améliorer la qualité du miel et accroitre leurs capacités de production. Le financement dans le cadre de ce programme s’élève à 1.297.700.000 ariary. Il permettra de créer 564 emplois au niveau des apiculteurs et d’augmenter jusqu’à 160 tonnes la production de miel dans les régions, grâce au financement de 3 760 ruches avec une capacité de production de 600 litres et trois récoltes par an par apiculteurs.
L’aviculture
Traditionnellement, l’élevage et la commercialisation de poulet gasy était l’apanage des femmes. L’aviculture moderne est incontournable pour satisfaire la demande croissante des agglomérations urbaines en viande blanche et en œufs. Dans la banlieue de la capitale, Antsirabe, Mahitsy, Ankazobe élèvent 87% du cheptel national de poules pondeuses et 93,40% pour les poulets de chair. Pour les provinces, les communes urbaines d’Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa et Toliara élèvent des poules pondeuses. Des élevages semi-industriels se sont implantés dans les agglomérations de Sambava, Nosy Be, Taolagnaro, Manakara, Morondava. Les deux communes rurales de Mahitsy comptent pour 23% de l’effectif de races améliorées de pondeuses.
L’Etat, à travers le programme Fihariana, entend développer le secteur de l’aviculture et parvenir à former de véritables professionnels qualifiés à Madagascar. Le projet Akoho Nakà figure parmi les projets comptant le plus grand nombre de pourvoyeurs de financement dans le cadre de ce programme. Il vise aussi à améliorer les revenus des éleveurs et à favoriser la création d’emploi.
La sériciculture
Madagascar a une longue tradition séricicole basée sur l’exploitation des vers à soie sauvages et sur l’élevage des vers à soie mûrier importés vers 1840. La soie de la Grande Ile est certes un marché de niche mais en croissance. La soie de Madagascar, notamment l’excellente qualité de la soie sauvage est très appréciée. La fabrication de la soie regroupe un grand nombre de métiers dont les artisans malgaches ont tout le savoir-faire. Au niveau du marché mondial, la filière malgache n’occupe encore qu’un très faible espace, de l’ordre de quelques dizaines de tonnes de soie pour une production mondiale d’environ 80 000 tonnes. Investir dans cette filière est intéressante non seulement pour les profits mais également pour la modernisation et redynamisation de l’élevage des espèces à cycle court.
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